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The skies over Hautacam
Each year amateur cyclists have a chance to ride a stage of the Tour de France; it’s usually a pretty gruelling stage, often in the mountains and the event is held a few days before the real Tour does the same stage. Yesterday was the big day for an incredible 13000 cyclists from all over the world, covering 140km with ascents of the cols de Tourmalet and Hautacam, both savage climbs.
The weather forecast was atrocious; low temperatures at altitude, rain, hail and high winds, though when we left home in the morning, it was lovely here. Nick wasn’t riding, but we were helping a friend by moving his minibus from where he left it at the start in Pau, to the finish at Argeles Gazost so he could get his guests home at the end of the day.
The clouds were heavy and black over the mountains when we arrived, though at least it was dry down in the valley. Not so on the tops. As the elite riders began to trickle down the hill, it became apparent what sort of conditions they’d endured; most were grey-faced and many were visibly shaking with cold, in spite of the state of the art gear they were wearing and the less high tech, though I’m sure very welcome, bin bags with holes cut for head and arms that some kind soul must have been handing out on the summits.
Eventually Ian and Nathan, the first two of our party, arrived, frozen and soaking wet; they changed and we headed off to the medals and food tents. This was real mass catering; a bowl of hot pasta and sauce for each rider and a bag containing crisps, buns, water and a high energy gel. By this time it was pouring at the finish too, so every square inch of space in the tent was taken up with bodies, making the atmosphere pleasantly warm.
I got talking to someone who’d done the étape for his third time; he told me that just over the top of the Tourmalet, where the rain was so heavy that the road was standing in water, somebody had dropped a water bottle, causing about 70 riders to come off their bikes – no fun in a big group at 30mph. As we spoke he fished down the front of his jersey to remove the newspaper he’d put there to stave off the cold on the descent, now a cold, sodden mess.
Eventually all five of our riders turned up, none of them looking too happy. We took them back to Ian’s and after showers and a proper meal, they all looked human again. I hope the weather will be kinder to the pros on Thursday, when they tackle this stage.
Sorry about the lack of photos; when I can download them from my phone, I’ll post them.
Chaque année, des cyclistes amateurs ont l’occasion de monter une étape du Tour de France; il est généralement une étape très éprouvante, souvent dans les montagnes et se tient l’événement quelques jours avant le véritable Tour fait la même étape. Hier, c’était le grand jour pour un incroyable 13 000 cyclistes de partout dans le monde, couvrant 140 kilomètres avec des montées de cols du Tourmalet et de Hautacam, deux ascensions sauvages.
La météo était atroce; basses températures en altitude, de la pluie, de la grêle et des vents violents, mais quand nous avons quitté la maison le matin, c’était très agréable ici. Nick ne roulait pas, mais nous aidions un ami en déplaçant son minibus, d’où il l’a laissé au départ à Pau, à l’arrivée à Argelès Gazost pour qu’il puisse rentrer ses invités à la fin de la journée.
Les nuages étaient lourds et noir sur les montagnes quand nous sommes arrivés, mais au moins il faisait sec dans la vallée. Pas comme ça aux sommets. Quand les coureurs élites ont commencé arriver en bas de la colline, il est devenu évident quel genre de conditions ils avaient endurées; la plupart avaient de visage gris et plusieurs tremblaient visiblement du froid, malgré les vetements impermeables qu’ils portaient et, moins high-tech, des sacs poubelles, découpés pour la tête et les bras, que quelqu’un gentil a du les donné aux sommets.
Finalement, Ian et Nathan, les deux de notre groupe en premier, sont arrivés, froid et trempés; ils ont changé leurs vetements et nous sommes partis pour les médailles et la tentes alimentaires. C’était impressionant, ce restauration pour 13 000 personnes; un bol de pâtes chaudes et de la sauce pour chaque coureur et un sac contenant des chips, des madeleines, de l’eau et un gel de haute énergie. Maintenant, il pleuvait à l’arrivée aussi, donc chaque centimètre carré de l’espace a été repris avec les gens dans la tente, rendant l’atmosphère agréablement chaud.
J’ai parlé avec quelqu’un qui avait fait l’Étape pour la troisième fois; il m’a dit que juste apres le sommet du Tourmalet, où la pluie était si lourd que la route était presqu’inondée, quelqu’un avait laissé tomber une bouteille d’eau, provoquant une chute d’environ 70 coureurs – pas bon dans un grand groupe à 50km à l’heure. Pendant nous parlions il a tiré du devant de son maillot le journal qu’il y avait mis pour eviter le froid pendant la descente, maintenant trempé et froid.
Finalement, tous les cinq de nos coureurs sont arrivés, aucun d’entre eux n’avait l’air heureux. Nous les avons repris chez Ian et après des douches et un bon repas, ils ont tous rétabli. J’espère que le temps sera meilleur pour les professionels jeudi, quand ils font cette étape.