Since Nick had his accident, life has been a steep learning curve for me; not just the mind-boggling French bureaucracy, but I’ve had to fix the mower, unblock the drain from the shower, learn how to use the chain saw to cut firewood and, ridiculous though it sounds, drive to Pau on my own for the first time.
The thing is that when the angels were handing out senses of direction, I was already lost, probably in search of a bathroom, so I missed out. Normally when I’m driving somewhere, I have my very reliable satnav, but as he was in hospital and I wanted to visit the patchwork show in Pau on Thursday, I had to go it alone. I studied maps and Google streetview and found it without too much difficulty, arriving in plenty of time to have a good look around before the workshop I’d booked for the afternoon, The show was slightly disappointing; lots of people selling fabrics, buttons, threads, etc, but very few quilts on display; but the workshop more than made up for it, working with silk fibres and machine embroidery on soluble fabric.
Leaving the exhibition, I headed straight for the clinic, where Nick said the surgeon had been in for a flying visit that afternoon, not even giving Nick time to ask when he could go home, but promising to return later. I’d left something in the car, went to fetch it, and happened to meet the surgeon in the car park. Not wanting to miss the opportunity, I asked when Nick could come home; well, he explained, the thing was that our GP wanted him to go to Nogaro hospital for a few days and there weren’t any places yet. I explained that everything was in place for him at home; wheelchair, ramps, bed downstairs, and that he was bored and itching to get out, basically ready to leave, “What, now?!” was the reaction; no, I said, tomorrow (Friday) would be fine. We’d have to discuss it, he replied; could I call in to see him on Friday afternoon? I could see Nick’s stay stretching well into next week, so I pushed a bit harder and eventually got his agreement to let Nick out on Saturday. I got the impression he found my approach a little unconventional.
Thursday was always going to be a long day as, after leaving the clinic, I had to go straight to rehearsal; by the time I got home at 1am, I was shattered.
Nick arrived home Saturday afternoon; I’d let the cycle club know so no one would try to visit him in the clinic, but on Sunday morning I was delighted when they called in at the end of their ride. I brought down extra chairs and got out beers and peanuts as they all told of how scared they’d been 2 weeks ago. Bruno said he’s had nightmares all week as a result. It was great to have the kitchen filled with a noisy group of cyclists, all talking over each other as they drank beer and ate peanuts. Maurice brought Nick what he described as a thank you present – a thank you for having survived – a knife whose handle he’s carved and decorated himself, and all of them reiterated that if there’s anything we need, we only have to call. We were very touched by the generosity of spirit of our friends in our adopted home.
Kieran and Alice turned up later; partly to see how Nick is and partly to see how they could help. Kieran moved a load of firewood while Alice and I put together the plastic greenhouse to protect the lemon and lime trees this winter. It took all of us to move the trees into it, but we managed.
After his most active day for two weeks, Nick looks exhausted.
Depuis Nick a eu son accident, ma vie a été une courbe d’apprentissage abrupte; pas seulement le ahurissant bureaucratie française, mais j’au du à reparer la tondeuse, débloquez le drain de la douche, apprendre à utiliser la tronçonneuse pour couper du bois de chauffage et, si cela semble ridicule, à conduire seule à Pau pour la première fois.
Je crois que quand les anges ont distribué des sens d’orientation, j’etais déjà perdu, probablement à la recherche d’une salle de bain, donc j’ai raté. Normalement, lorsque je suis au volant quelque part, j’ai mon GPS très fiable, mais comme il étais à l’hôpital et je voulais visiter l’expo de patchwork à Pau le jeudi, je devais y aller seul. J’ai étudié des cartes et Google Street View et je l’ai trouvé sans trop de difficulté, je suis arrivée assez tot pour avoir un bon coup d’oeil autour avant l’atelier que j’avais réservé l’après-midi, j’etais un peu déçu; beaucoup de commerçants qui vendaient des tissus, des boutons, des fils, etc., mais très peu de quilts; mais l’atelier a plus que compensé pour cela, j’ai travaillé avec des fibres de soie et de broderie machine sur tissu soluble.
Partirant de l’expo, je suis allée directement à la clinique; Nick m’a dit que le chirugien est arrivé l’après-midi, mais est resté tres peu de temps; Nick n’a pas eu le temps de lui demander quand il pouvait rentrer chez lui. J’avais oublié quelque chose dans la voiture, et en allant le chercher, j’ai rencontré le chirurgien au parking. Ne voulant pas manquer l’occasion, j’ai demandé quand Nick pourrait rentrer; bien, il m’a expliqué, la chose était que notre generaliste voulait qu’il aille à l’hôpital de Nogaro pour quelques jours et il n’y avait pas encore de place. Je lui ai expliqué que tout était en place pour lui à la maison; fauteuil roulant, rampes, lit en bas, et qu’il s’ennuyait; il etait prêt à partir, “Quoi, maintenant?!” a été la réaction; non, dis-je, demain (vendredi) serait bien. Nous devions le discuter, il a répondu; pourrais-je le voir vendredi après-midi? Je pouvais imaginer le séjour de Nick étendu dans la semaine prochaine, donc je poussé un peu plus et ai finalement obtenu son accord pour liberer Nick le samedi. J’ai eu l’impression qu’il ai trouvé mon approche un peu non conventionnelle.
Jeudi serait toujours une longue journée parce que, après avoir quitté la clinique, je devais aller directement à la répétition; au moment où je suis rentré à 1h du matin, j’étais crevée.
Nick est arrivé à la maison samedi après-midi; j’avais dit au club de vélo afin que personne n’essaie de lui rendre visite à la clinique, mais le dimanche matin, je fus ravi quand ils sont arrivés chez nous à la fin de leur randonnée. J’ai ramené des chaises supplémentaires et j’ai sorti des bières et des cacahuettes lorsque Ils ont parlé de leur peur il y a 2 semaines. Bruno a déclaré qu’il a eu des cauchemars toute la semaine à la suite. Il était génial d’avoir la cuisine remplie d’un groupe bruyant de cyclistes, tout le monde parlant sur l’autre lorques ils buvaient de la bière et mangé des cacahuettes. Maurice a apporté un cadeau pour Nick qu’il a décrit comme un remerciement – à remercier d’avoir survécu – un couteau dont il a sculpté et décoré la manche lui-même, et chacun d’eux nous a rappelé que si il y a quelque chose dont nous avons besoin, nous avons seulement à appeler. Nous avons été très touchés par la générosité d’esprit de nos amis dans notre pays adopté.
Kieran et Alice sont arrivés plus tard; en partie pour voir comment Nick est et en partie pour voir comment ils pourraient nous aider. Kierana bougé une charge de bois de chauffage tandis qu’Alice et moi avons construit la serre en plastique pour protéger les citronniers pendant l’ hiver. Il a fallu nous trois de mettre les arbres dedans, mais nous avons réussi.
Après son jour le plus actif ppendant deux semaines, Nick a l’air épuisé.